

Communication
Savoir parler et écouter pour mieux accompagner
Le Langage de Signes sera utilisé pour communiquer avec les enfants (Julien : Formation en langue des signes). Cela permet d’enrichir et de faciliter la communication entre l’enfant et l’adulte, afin de comprendre et satisfaire ses besoins pour diminuer les frustrations dû à l’incompréhension. Tous les enfants ne sont pas réceptifs au langage des signes, mais pour ceux qui le sont, les parents de ces enfants peuvent être très surpris de voir leur communication s’améliorer avant même l’acquisition du langage. Nous utilisons une centaine de gestes qui peuvent être appris très facilement.
Julien :
Il m’est très facile avec les enfants d’utiliser la Communication Non Violente et toutes les habiletés apprises grâce aux méthodes Faber & Mazlish. En plus de tout ce qui est décrit dans Mon projet d’AssMat. les enfants ne recevront ni récompenses ni punitions de ma part.
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Je parle des sentiments qui sont éprouvés par chacun afin de les faire connaître et comprendre aux enfants.
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Je leurs parle des besoins de chacun afin d’aider les enfants à prendre conscience de l’autre (ce stade commence vers le milieu de la deuxième année), et à augmenter leurs capacité à se comprendre eux-mêmes.
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J’accompagne les enfants par l’observation, par l’écoute, j’accueille toutes leurs émotions et sentiments (comme dit Haim Ginott : « Tous les sentiments sont légitimes, mais les comportements ne sont pas tous acceptables. »).
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En grandissant, je fais mon maximum pour susciter la coopération des enfants. J’évite les ordres directs mais je tente de rendre ces petits les plus responsables possible et quand je dois passer à l’action, c’est sans les insulter. Comme j’ai appris en CNV, je tente de rendre toutes mes demandes CRAPPO : Concrète, Réalisable (j’adapte ma demande aux compétences et aux capacités de l’enfant), Au présent, Positive (je dis ce que je veux plutôt que ce que je ne veux pas), Précise et Ouverte au dialogue (car oui, je postule que l’enfant a aussi des besoins et des demandes, et qu’il est susceptible d’exprimer un refus face auquel je mobiliserai mon empathie).
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J’encourage les enfants à devenir autonome, notamment en ne supprimant pas l’espoir et en leurs montrant que j’ai confiance en eux.
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Je ne leur colle aucune étiquette sur leur personnalité et je ne les compare pas. Jamais un enfant ne m’entendra lui dire qu’il est : capricieux, colérique, timide, paresseux, sage …
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Et comme tout bon professionnel de la Petite Enfance, je sais qu’il est parfois nécessaire de changer l’environnement de l’enfant plutôt que de s’obstiner sur mes attentes.